Il existe des dizaines de milliers de pages sur le sujet. Nous allons faire pour que celle que nous ajoutons ici apporte des repères structurants.
Et pour gagner du temps, décidons de ne pas couper les cheveux en 4, ou, pour reprendre une expression présentée à la page « Pourquoi ce site ? » : gagnons du temps, en appelant un chat, un chat !
Avant de vous proposer des ouvrages de référence, cette page se résumera en une suite d’informations de base, qu’il nous semble opportun d’intégrer :
- sous nos climats continentaux, un bâtiment ne peut pas être vertueux d’un point de vue environnemental s’il est gourmand en énergie pour son chauffage. … Mais attention, n’oublions pas qu’être économe voire très économe en énergie (et là nous comptons tout, pas exclusivement le chauffage), ne suffit pas à un bâtiment pour être environnementalement pertinent. (Cela vous ouvre l’appétit ? Visualisez le travail du collectif Démarches Bâtiments Durables) ;
- les niveaux de performance énergétique que nous devons désormais atteindre nous obligent à traiter finement l’ensemble des postes. Le chauffage bien entendu, mais également l’eau chaude sanitaire, l’éclairage, les éventuels besoins de rafraîchissement, la cuisson, la ventilation, l’électroménager, le poste multimédia…
- entre autres du fait d’une isolation efficiente, (c’est à dire, entre autres, qui n’est détériorée par des inétanchéités à l’air et des ponts thermiques, voir § dédié), il est possible de diviser nos besoins de chauffage par 8 à 10 sur les bâtiments non isolés du XXéme, par 3 à 6 sur les bâtiments anciens ou les bâtiments récents ;
- améliorer la performance hivernale peut détériorer la capacité des bâtiments à être confortables en été, voire les rendre inconfortables aussitôt que le soleil donne (voir page Limitons les surchauffes) ;
- pour qui maîtrise le sujet, ou utilise des méthodes simplifiées (1), réaliser une étude thermique n’est pas forcément nécessaire pour concevoir un bâtiment performant, en neuf ou rénovation ;
- mais excepté sur des petits bâtiments simples, un minimum de calculs thermiques est nécessaire pour définir les organes de chauffage adaptés aux besoins. Pour ce faire, une approche « simplifiée » (=thermique statique) peut suffire ;
- en revanche, l’étude thermique règlementaire, liée à la RE2020 pour le neuf, à la RTex pour l’existant, que l’on peut qualifiée de « simplifiée / déformée / complexifiée » n’est pas adaptée à l’optimisation des bâtiments. D’ailleurs elle n’est pas proposée pour cela, mais seulement pour renseigner si ces derniers sont en deçà ou non des minimums règlementaires autorisés (2) ;
- si vous ressentez le besoin de réaliser une étude thermique pour optimiser une conception bioclimatique ou le fonctionnement d’un bâtiment quant aux risques de surchauffes, c’est une approche calculatoire plus complète mais également plus complexe qui s’imposera. Nous parlerons alors de STD, pour « simulation thermique dynamique » ;
- malgré les critiques que l’on peut apporter aux calculs règlementaires, la principale référence énergétique que l’on peut retenir en rénovation correspond au label « BBC-Rénovation », (Voir le MOC rénovation performante). Avec en principaux acteur/ressource repère le Collectif Effinergie et l’Observatoire BBC. Mais la donne va sans doute changer (Voir Newsletter 2023.09) ;
- pour le neuf, nous n’entrevoyons désormais aucune justification technique, économique ou environnementale qui nous dissuade de conseiller exclusivement l’approche proposée par la construction passive. Pour en savoir plus : La maison passive, et en site riche d’informations complémentaires : PMP – Plate-forme Maison Passive (Belgique).
Bien entendu, en ouvrages de référence nous ne pouvons que vous conseiller :


« La conception bioclimatique » et « L’isolation thermique écologique »
(… c’est une pub facile, mais rappelons que ces 2 ouvrages proviennent de la dynamique d’Arcanne… (-; )
, mais s’il ne fallait retenir qu’un ouvrage de thermique nous vous conseillerions « Architecture et volupté thermique« , véritable déclaration d’amour d’une architecte à la chose thermique.


Et en second ouvrage, ce livre de Claude Alain Roulet, qui laissera plus de repères directement utilisables, et qui rassurera de fait ingénieur(e)s et technicien(e)s, sans doute déstabilisés par le fait qu’il n’y ait aucun chiffre et aucune unité dans notre précédente proposition :

Vous êtes plus gourmands ? Nous vous laissons la sélection que nous proposons lors de nos formations sur la rénovation. (Pour l’approche énergétique, surtout les diapos 1 et 2)
Télécharger la bibliographie en pdf (les liens y sont actifs)
(1) Plusieurs méthodes, chaque fois adaptées à un type de patrimoine permet de l’aborder sans avoir à reprendre son fonctionnement par le calcul. Par exemple l’approche DORéMI, qui propose de former et d’accompagner des groupes de professionnel(le)s afin qu’ils deviennent automnes sur les projets de rénovation de maisons individuelles. Pour le collectif vous trouverez énormément d’informations dans les guides ABC et BCD (voir diapo 180 ci-dessus). Et si vous souhaitez avoir une présentation de différentes approches permettant d’aborder une rénovation énergétique : visualisez la webconférences proposée sur le sujet par Samuel Courgey : –> Lien Bulle des 2 rives.
(2) Néanmoins, l’étude règlementaire, comme le DPE (diagnostic de performance énergétique) s’il est réalisé sérieusement, permet d’avoir une première idée de la classe de performante des bâtiments, et ce pour 5 usages : chauffage, éventuel rafraîchissement, éclairage, Eau Chaude Sanitaire et ventilation.
Nous sommes intéressés par vos avis, vos propositions de ressources… afin de générer une page encore plus judicieuse pour chacune et chacun.
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